Gérard Nicolas l'écrivain

L'écrivain du sens de la vie, de l'humain, et de la conscience

‘Le Bouddhisme en Question’ présentation

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Le bouddhisme a quelque chose de contradictoire. D’un côté, le terme même, « bouddhisme » vient du radical sanskrit « bouddh »qui signifie « éveillé » et plus particulièrement « éveillé à la conscience de la réalité derrière les apparences », apparences étant ici ce que nous appelons le monde matériel.

D’un autre côté, le bouddhisme est surtout connu pour ses théories et ses pratiques ayant trait à la réincarnation, c’est à dire une façon –comparable à l’idée du Paradis– d’échapper à sa propre mort, à la réalité inéluctable de la perte totale de ce  que chacun a de plus précieux en son for intérieur : son Moi.

C’est à juste titre que Marx comparait la religion à l’opium du peuple : quelque chose qui fait oublier, qui occulte totalement une réalité : en naissant, nous sommes condamnés à mort et la finalité de la religion est de mettre un baume sur la difficulté de la vie.

D’un côté donc le bouddhisme a pour fin ultime un état de conscience, juste un état de conscience, mais quelle conscience ! , de l’autre il est perçu, comme n’importe quelle religion, comme quelque chose qui rassure l’homo sapiens face au néant auquel aboutit inéluctablement son existence.

À partir de cet aspect se développe toute une série de « vérités », de statuts (de chefs spirituels), de rites, d’habitudes et surtout en découlent des valeurs existentielles et des buts pour l’humanité. Dans cet aspect, la dimension « conscience personnelle » passe presque pour indécente.

Le bouddhisme a donc pour but l’éveil de la conscience mais celui-ci est dénaturé car on lui donne un statut qu’il n’a pas. L’éveil est déifié, le statut de bouddha n’est plus obtenu par un homme ayant acquis un état de conscience particulier mais au contraire devient un « fruit » à cueillir, presque inaccessible, soumis à toute une série de rites, de façon de se comporter, de vœux tous plus humanistes les uns que les autres à réaliser au bout de bien des « mérites » et de centaines, si pas de milliers ou d’avantage de réincarnations. En fait à réaliser une fois atteint le stade de Bouddha, c’est à dire une fois conscient des rouages de la réalité telle qu’elle nous apparaît, et donc apte à jouer sur ceux-ci.

    Un bien long chemin et beaucoup de complications pour une chose toute simple : la conscience de la réalité derrière la réalité.    

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